C’est une grande première dans le monde de l’aéronautique : la technologie 3D s’invite dans le processus de fabrication puisque des avions long-courrier Boeing 787 Dreamliner vont accueillir 4 pièces en titane imprimés. Une véritable révolution qui va entraîner une baisse considérable des coûts pour l’avionneur, estimés entre 2 et 3 millions de dollars par avion à partir de 2018.
Une grande première dans l’aéronautique
Homologué pour la toute première fois par l’agence aéronautique américaine (FAA) et annoncé par Norsk Titanium, fournisseur de Boeing, le 10 avril 2017, ce procédé a pour objectif de générer une baisse des coûts pour le géant de l’industrie aéronautique.
Une enjeu financier majeur donc pour le constructeur du Dreamliner puisque l’alliage du titane constitue une part significative de la facture totale : un coût estimé à 17 millions de dollars sur 265 millions. L’impression 3D va permettre de diminuer de manière importante ce poste de dépense.
Généralisation vers d’autres pièces
Norsk Titanium ne compte pas s’arrêter aux seuls éléments déjà homologués et va continuer de grossir son portefeuille de composants vendus à Boeing répondant aux exigences de certification.
Ces composants sont fabriqués à partir d’un procédé nommé Rapid Plasma Deposition (RPD) créé par la société norvégienne et qui permet de faire fondre des fils de titane en utilisant des torches de plasma sous une atmosphère à l’argon.
L’homologation par la FAA en février 2017 constitue un premier aboutissement de taille pour Boeing et Norsk Titanium qui par ailleurs collaborent depuis début 2016.