La cabine de sablage est idéale pour faciliter et réussir le nettoyage des surfaces de pièces industrielles. Les équipements dotés d’un manche classique sont parfaits pour les pièces de petites ou moyennes dimensions. Le traitement des grandes pièces s’effectue dans des cabines jet libres appelées salle de sablage : l’abrasif est projeté sur l’élément à traiter par un technicien vêtu d’une combinaison de protection et d’un masque ventilé.
Utilisation du sablage : dans quelles circonstances ?
Dans le secteur industriel et le bâtiment, le sablage est une technique permettant de décaper une couche de peinture, de polir la surface d’une pièce ou bien de rendre une surface rugueuse pour favoriser l’adhérence d’un revêtement.
Lorsqu’il s’agit d’une pièce en verre, il est possible de réaliser un effet sablé. Pour les pièces métalliques, le sablage permet d’ébavurer et réduire les traces de la corrosion.
Il faut noter qu’il existe plusieurs sortes d’abrasifs qu’il faut choisir en fonction du résultat attendu. Par exemple, le corindon est efficace pour le décapage d’une surface métallique avant d’appliquer une nouvelle couche de peinture. En revanche, il faut des billes de verre pour créer un effet satiné après une soudure inox.
La cabine de sablage est toujours pourvue d’un équipement de nettoyage et de recyclage de l’abrasif afin de réduire les dépenses, en particulier lorsque l’opération est effectuée régulièrement ou continuellement. Certains modèles peuvent même être dotés d’un collecteur de poussière.
Les deux techniques de projection d’abrasif
Le système à dépression et celui à surpression sont les deux techniques de projection d’abrasif les plus utilisées.
Plus simple et moins onéreux, le système à dépression est très plébiscité. Cependant, les fabricants de cabines de sablage ont créé des modèles plus complexes avec une option qui permet de les transformer en système à surpression.
Il faut savoir que ce dernier a besoin de plus d’air pour fonctionner par rapport au système à dépression. Par contre, le travail est beaucoup plus rapide (3 à 5 fois par rapport au modèle à dépression) et il permet de faciliter la réalisation des opérations plus délicates requérant plus de précision.